Le Dunstan Baby Language ou l’art de décoder les pleurs des bébés
Cette « langue universelle du nourrisson » (jusqu’à 4 mois) a été prouvée en observant des tout petits (à travers 5 pays et 30 ethnies différentes) qui utilisent tous le même « dictionnaire » pour la faim, la fatigue, l’inconfort, les gaz, et le rôt coincé. En fonction du moment auquel ils arrivent, vous aurez déjà un premier indice. Ce sont donc les pleurs de faim qui seront les plus reconnaissables. Priscilla Dunstan a développé une méthode pour reconnaître les différents pleurs : le Dunstan Baby Language. Elle identifie 5 sons bien distincts qui correspondent chacun à un besoin précis du bébé dès sa naissance :
- Nèh : j’ai faim,
- Aoh : je suis fatigué,
- Èh (de manière répétée) : j’ai besoin de faire un rot,
- Èèrh : j’ai des coliques,
- Hèh : je suis mal à l’aise (trop chaud, trop froid, couche sale…)
5 sons à la loupe
- [Nèh] j’ai faim
Ce son est produit par la langue qui monte vers le palais. Normal, bébé se prépare à téter ! Parfois même, il tourne la tête pour chercher à téter un bout de la couverture sur laquelle il est posé ou ses petits poings.
- [Aoh] j’ai sommeil
Ce son vient directement du réflexe de bâillement. C’est le précurseur des autres signes du sommeil que vous avez certainement déjà notés. Bébé se frotte les yeux ou les oreilles, se tortille et il arrive qu’il se jette en arrière.
- [Èh] j’ai besoin de roter
C’est une série de petits sons courts « Èh ! Èh ! Èh ! ». Un peu comme quand vous avez une arête coincée dans la gorge. Bébé se tortille s’il est sur le dos.
- [Èèrh] j’ai des gaz dans l’abdomen
Ouuuuhhh celui-ci est l’un des sons les plus difficiles à entendre. Il tord nos boyaux de parents. Cris stridents qui traduisent un grand stress, une urgence et une grande détresse.
- [Hèh] je suis inconfortable
Le H est aspiré comme le bébé chiot qui a trop chaud que l’on entend haleter. Il prévient souvent le trop chaud ou trop froid. Et aussi une étiquette qui grattouille, une piqûre d’insecte qui démange ou encore un eczéma.