Il n’y a aucune commune mesure entre déprime et dépression. “Déprime” n’est d’ailleurs pas un terme scientifique. C’est un mot de vulgarisation, utilisé pour décrire un état de mal-être et d’inconfort, le plus souvent passager. Parfois, des coups de déprime peuvent arriver à chacun de nous.
En revanche, la dépression est une véritable maladie. Et l’on commence à parler d’un état dépressif quand certains symptômes se manifestent toute la journée, depuis au moins deux semaines. Ces symptômes sont : une profonde tristesse, une auto-dévalorisation permanente, la conviction d’un état incurable et des idées morbides. Ensuite, sur le plan physiologique, les personnes dépressives présentent des troubles du sommeil avec de fréquents réveils matinaux, de désordre du comportement alimentaire avec perte ou prise de poids. Lorsque tous ces signes sont présents et qu’ils perdurent, il devient urgent de consulter.
Réfléchissez à ce qui se passe (ou ne se passe pas) en ce moment dans votre vie. Votre dépression était-elle réactive à un évènement ? Au-delà de ces faits, quels sont vos sentiments vis-à-vis de vous-même? D’où viennent ces sentiments ? Pouvez-vous identifier une frustration ? un manque ? Une injustice ? Une blessure ?Quel pourrait être le bénéfice inconscient de votre dépression ?Si vous n’étiez pas dépressif en ce moment, que feriez-vous de différent ?
Même si vous identifiez un déclencheur dans votre passé récent, une dépression prend racine beaucoup plus loin dans votre histoire. En effet, on peut comparer le processus de la dépression à une bulle d’air bloquée au fond de l’océan par un rocher. A l’occasion d’un évènement X, ou d’un nouveau courant, le rocher bouger et laisse la bulle remonter à la surface. Longtemps contenu au fond de l’océan, l’air contenu dans la bulle n’est pas d’aujourd’hui. Quand remonte une bulle d’émotion refoulées, nous respirons l’air du passé. L’explication de la dépression n’est pas à chercher seulement dans ce qui nous arrive aujourd’hui, mais dans notre histoire.
Cependant, une dépression peut être une excellente chose, voire une bénédiction. Parce qu’elle nous oblige à aller guérir au fond de nous les trous occasionnés par les blessures, les fissures laissées par les manques. C’est pourquoi, Elle peut nous permettre de se soigner, de se panser, cicatriser, et de repartir sur des bases saines. A condition d’écouter le message et de ne pas se contenter d’absorber des anti-dépresseur, la dépression fournit une opportunité pour changer sa vie.
C’est un temps pour plonger en soi, se retrouver, faire le tri entre l’important et le superficiel, reprendre contact avec ses valeurs profondes, lâcher les tensions, les mécanismes de défenses, masques et attitudes endossées pour faire plaisir à autrui. Et (re)devenir soi
Quand l’expression du ressentiment est trop menaçante, les pulsion agressives sont retournées contre soi. En fait, si le dépressif n’a plus d’énergie, c’est qu’il l’utilise contre lui-même. Il l’a mobilise en vue de réprimer des émotions indésirables: rage, frustration, douleur. Il a bien trop peur, s’il vivait sa colère de détruire, d’avoir à encourir des représailles ou de perdre une relation à tout jamais.
Les causes de la dépression sont presque toujours à rechercher dans le passé. Quel que soit l’âge auquel elles éclatent, 98% des dépressions en occident sont dues à des enfances blessée. D’une façon générale, la guérison de la dépression passe par la redécouverte de ses émotions profondes, la compréhension de l’origine du retournement contre soi des affects douloureux dans l’enfance, la restauration de l’estime de soi et l’apprentissage de l’expression de la colère.
Les dépressions saisonnières sont des réactions anniversaires à des deuils non résolus. Les sentiments ressentis ne sont pas réactifs à un quelconque évènement d’aujourd’hui, mais sont des émotions élastiques du passé. Vous avez perdu un être cher en octobre ? Tous les ans, en octobre, la tristesse vous envahit. Vos parents vous envoyaient en pension? Toutes les rentrées de septembre déclenchent le même mal-être.
La cause des dépressions saisonnières peut être aussi biologique:
Regardez le parcours du soleil dans le ciel. Nous réagissons à la diminution du jour. Le métabolisme du sucre est très complexe.
Un mauvais fonctionnement, des abus de sucres peuvent engendrer des symptômes anxieux ou dépressifs. Soyez attentif aux hormones… Un déséquilibre hormonal peut être à l’origine d’un cortège de symptômes dont la fatigue, la nervosité, l’insomnie et les idées noirs!
Nous ressentons tous cette désolation lorsque nous sommes impuissants à intéresser quelqu’un mais, en générale, nous la dissimulons pour ne pas souffrir. La tristesse est l’émotion naturelle devant la perte ou la déception. Un échec, un deuil, un déménagement, une situation qui éveille le sentiment de ne pas être aimé… Les couleurs de la tristesse sont variées, nostalgie, découragement, consternation, désespoir…
Tristesse n’est pas dépression. La dépression marque un échec du deuil. La tristesse est une étape, elle signe l’accomplissement du deuil. Elle permet à la fois de progresser vers l’acceptation de la réalité et de se retrouver, de se reconstruire dans son identité propre. L’énergie est tournée vers l’intériorité. Dans ses moments là, soyez égoïste. Préoccupez-vous de vous, de vos besoins. Laissez les autres s’amuser, ne cherchez pas à les suivre, ce n’est pas le moment pour vous. Il y a une étape de repos nécessaire à la reconstruction. Une période de tristesse est un moment de désinvestissement de l’extérieur et d’investissement de soi.
C’est un conseil de base dans toute prévention de dépression. En effet, on recommande au moins une heure à l’extérieur en hiver. Si vous pouvez pratiquer votre activité sportive ou simplement marcher dehors c’est parfait. Mais quelque soit votre activité physique il faut la maintenir, ou si vous n’en avez pas trouver en une! L’aspect positif de l’activité physique sur la dépression n’est plus à prouver. Les bénéfices sont vraiment nombreux. On se concentrera ici sur 2 bienfaits très importants:
Vous le savez lorsque l’on est déprimé l’estime de soi à tendance à baisser. On se sent nul, bon à rien. Des états mentaux pas très agréables que l’on peut commencer à renverser grâce à la pratique régulière d’une activité physique.
Avec la pratique régulière d’une activité physique, votre corps va relâcher des endorphines. Ces endorphines vont interagir avec les récepteurs du cerveau et réduire la perception de la douleur.
Les endorphines sont aussi appelées morphine naturelle. Après un long footing ou une séance de sport ou vous vous êtes dépassés est souvent accompagnés d’un sentiment de bien être et d’euphorie. L’endorphine est un analgésique naturel, ce qui signifie qu’il diminue la sensation de douleur.
Il a été prouvé que la pratique régulière d’un sport ou plus largement d’une activité physique permet de :
Il existe aussi de très bon effet sur la santé :
À vous de trouver ce qui vous convient selon vos préférences et votre niveau.
Voilà une liste pour vous donner quelques idées :
D’autre part, choisir une activité qui inclut d’être en groupe et de rencontrer des gens peut être une bonne idée. Le support des autres est essentiel pour combattre la dépression. D’un point de vue personnel je trouve que les marches faites avec un proche dans la nature sont très bénéfiques. Je suis convaincu de l’influence positive du contact avec la nature. Que ce soit la forêt, la mer, la campagne.
Ensuite, pour soigner et vaincre la dépression le soutien de ses proches et de son entourage est très important. Dans le cas où se sont des personnes aimantes et bienveillante. Vous avez besoin d’être nourrit d’amour, d’affection et de tendresse alors évitez les personnes toxiquent qui pique ou rabaisse gratuitement.
Lors d’un passage dépressif on aura tendance à se renfermer sur soi en évitant les sorties. Une réaction souvent accentuée par la grande fatigue que l’on ressent et qui viendra justifier de rester chez soi. C’est pourquoi, on aura tendance à toujours se trouver de bonnes excuses, mais final vous ne ferez qu’accentuer votre dépression. Ainsi, éviter de se couper de ses proches et continuer à rencontrer des gens est donc primordiale.
Faire l’effort de sortir et de se motiver peut être difficile, c’est pourquoi je vous conseil d’y aller tranquillement, étape par étape. Commencez par aller prendre un café, ou une sortie de quelques dizaines de minutes avec une connaissance. Vous pouvez aussi partager un repas. L’objectif ici est de sortir régulièrement, afin de refaire le plein d’énergie. En effet, Trop se replier sur soi n’amènera rien positif.
Toujours dans l’objectif de combattre la dépression de manière naturelle, élargir son cercle social, ou rencontrer quelques personnes est une excellente action. Mais qui peut vous demandez un effort. Pris dans la routine quotidienne il peut sembler difficile de trouver du temps et même des opportunités pour faire ces rencontres.
Si vous vous sentez isolé, une très bonne solution pour rencontrer du monde, être utile et augmenter son estime de soi est le bénévolat, vous inscrire dans une salle de sport ou des ateliers artistiques.
Vous trouverez sur ce site http://www.francebenevolat.org/ tout pour trouver une opportunité pour pouvoir faire du bénévolat. Une seconde option, est de pratiquer une activité. N’importe quoi du moment que vous avez un intérêt fonctionne. Ça peut être une activité physique, comme vu précédemment ou tout autre chose.
Voici quelques exemples pour vous donner une idée :
La liste est longue et tout dépend de ce qui vous plait. Vous pouvez commencer à vous renseigner auprès de votre mairie et sur le site des MJC de votre quartier. C’est un bon point de départ pour les recherches. (Tapez MJC et le nom de votre ville dans google).
D’autre part, une aide extérieur d’un professionnel pourrait vous aider. A la fois, pour vous sentir écouté, soutenue mais aussi pour retrouver votre confiance et estime de vous même. Apprendre à s’aimer, accepter son passé et tirer un trait dessus, comprendre ses erreurs, libérer ses blocages, assainir ses relations, prendre conscience de ses comportements inadéquates, etc… C’est un long chemin qui en vaut largement la peine et plus on commence jeune mieux c’est!!
Ensuite, c’est selon votre ressentie. Vous pouvez consulter en hypnose, psychothérapie, acupuncture, réflexologie plantaire, thérapie brève, EMDR, sophrologie, et bien sûr kinésiologie.
[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]