Une fois franchie ces quatre étapes, après avoir passé dépassé la peur de l’échec et assumer le doute (inhérent à l’action). On réalise qu’on est beaucoup plus libre de se choisir un projet de vie qu’on ne le croit, qu’on l’est à tout âge. Que l’on peut être, pour soi, l’utopie dont on rêve pour le monde. En effet, se trouver, se choisir. Trouver sa place, trouver son élément, est l’aboutissement de ces quatre premières étapes.
On comprend dès lors que le chemin qui précède est nécessaire pour que le choix de vie, ce “devenir soi”, soit intégré et solidement enraciné. Mais pas seulement une réaction à la colère contre le pouvoir des autres, contre sa solitude et ses échecs. Une confiance en soi, une sérénité qui permette de penser: “Oui, je suis capable!”. “je suis meilleur que je ne le crois!” ; “Oui, je peux agir!” ; je peux réussir!”.
Voilà qui permet enfin de trouver le courage de franchir la dernière étape. Ainsi que de choisir quel don inexploité, physique, artistique, ou intellectuel, quelle passion étouffée on peut enfin se décider à mettre en œuvre. En effet, devenir soi n’est jamais devenir violent, sinon comme, sacrifice ultime, le “devenir soi” des autres, leur liberté, suppose le don de soi.